Les options qui s’offrent à moi pour devenir parents
Il y a plusieurs raisons valides pour lesquelles les gens ne veulent pas d’enfants biologiques. Parfois les gens ne veulent pas en avoir du tout, d’autres ne souhaitent pas mettre de nouveaux enfants au monde et d’autres n’accordent tout simplement pas d’importance à l’aspect biologique.
Adoption
L’adoption internationale
L’adoption internationale, c’est quand une personne ou un couple adopte un·e enfant né·e dans un autre pays. Ainsi, un·e ou des adultes se font reconnaitre un lien légal avec un·e ou des enfants et qui leur permet d’avoir des droits et des responsabilités envers cet·te enfant. Depuis 2002, les couples de même genre peuvent adopter des enfants au Québec. Toutefois, l’égalité juridique signifie rarement l’égalité sociale. En effet, bien que les provinces canadiennes autorisent les couples de même genre à adopter des enfants, la plupart des pays qui mettent des enfants à l’adoption internationale interdisent l’adoption par les personnes ouvertement LGBT+. En lien avec ces lois dans ces pays, le Secrétariat aux services internationaux à l’enfant (SASIE, anciennement dénommé le Secrétariat à l’adoption internationale), organisation qui gère les adoptions internationales au Québec, doit refuser l’application de la majorité des postulant·es ouvertement LGBT+.
Pour en apprendre plus sur l’adoption internationale, visitez les liens suivants:
L’accueil et l’adoption en Banque mixte au Québec
L’adoption par l’entremise du programme Banque mixte, c’est quand une personne ou un couple du Québec accueille un·e enfant ou un·e adolescent·e suivi·e par les services de la protection de la jeunesse, dans le but de l’adopter. La Banque mixte est le nom de la catégorie dans laquelle on met les jeunes enfants en famille d’accueil qui ont peu, ou pas, de chance de retourner dans leur famille d’origine. Quand les parents d’origine renoncent à leurs droits parentaux, ces enfants peuvent alors être adopté·es par leurs parents d’accueil.
Pour avoir plus d’information sur l’adoption en banque mixte, consultez le guide adoption et accueil d’enfants résidant au Québec de la Coalition des familles LGBT+ à ce sujet.
Famille d’accueil
La famille d’accueil est une famille qui est créée quand une personne, un couple ou une famille accueille dans sa maison un ou des jeunes (de 0 à 17 ans) qui leur sont confié·es par la protection de la jeunesse. L’hébergement en famille d’accueil peut être temporaire ou permanent en fonction des besoins de l’enfant ou de l’adolescent·e.
Pour en apprendre plus sur les critères et les démarches pour devenir famille d’accueil au Québec, visitez le site du Gouvernement du Québec à ce sujet.
Insémination
L’insémination artisanale à la maison
L’insémination artisanale à la maison est une technique de procréation assistée qui s’effectue en dehors du réseau médical par lequel une personne accepte de donner son sperme à une autre personne ou à un couple qui souhaite avoir un enfant. L’insémination artisanale consiste, pour la personne donneuse à éjaculer dans un récipient stérile et à la personne porteuse, à s’injecter le sperme à l’intérieur du vagin à l’aide d’une pipette ou d’une seringue stérile sans aiguille. Cette méthode de procréation est légale au Québec. Il est toutefois illégal de rémunérer une personne pour son don.
Pour plus d’information sur l’insémination maison, consultez le guide sur les inséminations de la Coalition des familles LGBT+ à ce sujet.
L’insémination artificielle en clinique de fertilité
L’insémination artificielle est une technique de procréation assistée qui s’effectue en clinique de fertilité par insémination intra-utérine ou par fécondation in vitro. L’insémination intra-utérine consiste à injecter du sperme dans l’utérus de la personne qui souhaite porter l’enfant. La fécondation in vitro consiste à féconder un ovule à l’extérieur du corps puis à implanter l’embryon dans l’utérus de la personne qui souhaite porter l’enfant.
Pour plus d’informations sur l’insémination artificielle, consultez le guide sur les inséminations de la Coalition des familles LGBT+ à ce sujet.
Pour en apprendre plus sur la fécondation in vitro, consultez le site de la Clinique de fertilité du CHU Ste-Justine.
La gestation pour autrui
La gestation pour autrui est un accord mutuel entre une personne, appelée personne gestatrice ou personne porteuse, qui accepte de porter volontairement l’enfant d’une ou plusieurs personnes, appelé·s le ou les parents d’intention, qui ne peuvent pas porter d’enfant ou choisissent de ne pas le faire. À la naissance de l’enfant, la filiation (le lien légal) est établie avec son ou ses parents d’intention. La personne porteuse n’est pas nécessairement liée biologiquement à l’enfant qu’iel porte. En effet, l’enfant peut être conçu·e avec les ovules de la personne qui vit la grossesse, mais iel peut aussi être conçu·e avec les gamètes (sperme et ovules) d’un ou des deux parents d’intention, ou encore avec les gamètes d’une ou deux personnes donneuses. En 2022, il n’y a toujours pas de législation qui encadre la gestation pour autrui au Québec. En pratique, cela signifie que les parents d’intention n’ont aucun recours si la personne qui a porté leur enfant décide de conserver ses droits parentaux et les personnes gestatrices n’ont pas de recours si les parents d’intention refusent d’assumer leur rôle parental ou changent d’avis pendant la grossesse. C’est pourquoi un bon nombre de personnes LGBT+ qui ne peuvent pas concevoir d’enfant se tournent vers d’autres provinces pour avoir recours aux services d’une tierce personne pour porter et donner naissance à leur enfant.
Pour plus d’information sur la gestation pour autrui, consultez le petit guide sur la gestation pour autrui de la Coalition des familles LGBT+ à ce sujet.
La coparentalité élective
La coparentalité élective est une forme de parentalité où deux ou plusieurs parents s’occupent ensemble d’un·e ou de plusieurs enfants, mais sans entretenir une relation amoureuse. Ces parents peuvent être divorcé·s, séparé·s, ou encore avoir fait un projet parental sans avoir été préalablement en relation. Il est tout à fait possible de fonder une famille avec un·e ou des ami·es!
