Questionnaire

Les questions qui te seront posées ici servent uniquement à t’aider dans tes réflexions et à te donner les informations qui te permettront de prendre une décision éclairée. Tu as le droit de prendre une décision pour toi en fonction de tes besoins et de tes désirs.

«C’est ta vie, ton corps, donc c’est TON choix.» – Mika (iel/lui), 13 ans

Tu as aussi le droit de prendre ton temps ou de changer d’idée en cours de route. Il existe dans notre société une forte pression de fonder une famille et d’avoir des enfants qui soient biologiquement lié·es à soi. C’est donc possible que cette pression influence ton choix d’avoir des enfants biologiques. Il ne faut toutefois pas oublier qu’être parent n’est pas une obligation et qu’il est aussi tout à fait valide de ne pas vouloir d’enfant. Vouloir ou pas des enfants est un choix tout à fait personnel. Gardons en tête qu’il existe plusieurs façons de créer des familles et que parmi ces possibilités, plusieurs permettent de fonder une famille sans lien biologique à son ou ses enfants.

Il est donc aussi tout à fait valide de ne pas accorder d’importance au lien biologique et de vouloir fonder une famille autrement. Comme le dit si bien la Coalition des familles LGBT+: «Il existe toutes sortes de familles où on s’aime et où on se sent bien».

Dans le cadre d’une prise de décision médicale, une décision éclairée désigne une décision qui repose sur la compréhension de l’ensemble des informations disponibles et de l’ensemble des choix qui s’offre à soi. Dans ce questionnaire, tu pourras consulter:

Les différentes façons d’accéder à la parentalité sans nécessairement avoir un lien biologique avec son ou ses enfants
Les procédures médicales et les coûts liés à la préservation de la fertilité
Les témoignages de jeunes qui ne savent pas s’iels veulent des enfants

Je te dirais que mon point de vue a un peu changé. Quand je l’ai vu, dans ma tête, c’était comme… Quand il me l’a demandé, "Qu’est-ce que tu veux faire avec ça", je lui ai juste dit: "Je ne veux pas d’enfant. Ça ne me dérange pas". […]. On dirait que j’étais plus fermé sur ce sujet-là et là, je me suis plus ouvert à ça. Ouvert à plus de possibilités, ouvert à ce que je puisse avoir une famille, des choses comme ça. Je ne sais pas […] Ça me plairait bien, qu’il y ait un autre petit mini-moi, là. Ça serait nice.

C’est sûr que moi, admettons, je sais que j’adore les enfants. Mais parfois, il y a des gens qui changent d’idée et que rendus adultes, ils sont comme: "Non, je veux vivre ma vie et je n’ai pas besoin d’enfants pour ça". Donc parfois, ça peut faire questionner si, admettons… Je ne sais pas, moi. Si je garde ma fertilité, mais que finalement, je ne fais rien, est-ce que ça va changer quelque chose? Il y a beaucoup de questions qui peuvent se poser.

Est-ce que c’est quelque chose que tu penses que tu aimerais faire pour toi, la préservation de la fertilité?
Euh, ben, oui. Parce que je ne sais jamais si je vais en vouloir dans le futur. Imagine… Là, je n’en veux pas. Mais dans… Quand je vais être plus grande, j’en veux et que là, je me dise qu’il est trop tard, je n’ai pas fait ce qu’il fallait pour.

Quand j’étais petit, je voulais des enfants. Je me disais: «Je vais avoir une famille, je vais avoir des enfants, je vais être bien heureux». En ce moment, c’est plus : «Je vais avoir des enfants si mon partenaire veut aussi des enfants et si on est décidés à avoir des enfants». Mais je suis aussi correct à ne pas en avoir. Ça, c’est mon 50/50. Ça va dépendre de comment je me sens dans le futur et comment je me sens avec cette personne-là en particulier.

Mika (iel/lui), 13 ans

Préserver ou non sa fertilité

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